Le 5 juillet 2008,
En ce samedi matin, j’ai fait mes derniers préparatifs et je suis monté dans un train pour Belfort, évidemment celui-ci avait une demi-heure de retard, je n’ai jamais eu beaucoup de chance dans mes débuts de voyage.
Arrivé à Belfort, je suis parti pour Bâle en voiture. Une fois sur place j’ai été échangé mon billet électronique contre deux cartes d’embarquement, l’une me menant à Frankfurt et l’autre à Shanghai. Dans la salle d’embarquement je t’ai adressé une petite bafouille avant de quitter ce beau pays qu’est la France et de m’éloigner (physiquement) loin de toi mon amour même si tu voyages dans mon cœur avec moi.
Malgré un petit retard, mon premier vol c’est déroulé sans soucis. L’anecdote c’est que nous avons eu droit à ce que je qualifierais de barre de survie comme collation avec un verre de jus de fruit.
Une longue attente va maintenant débuter car étant presque 17h lorsque j’écris ce message, je dois attendre jusqu’à 21h50 pour l’embarquement.
Je peux affirmer aujourd’hui que c’est en s’éloignant des gens que l’on aime que l’on se rend compte justement à quel point on les aime, mon émotion est trop intense pour pouvoir te dire tout ce que j’aimerais encore te dire. Je reprendrai donc plus tard.
Après quelques 3 heures maintenant, je me remets à écrire quelques lignes ce qui me fera du bien. Je n’ai pas cessé une seule seconde de penser à toi, je suis si triste de partir mais je me répète sans arrêt que c’était mon choix avant de te connaître, que tout devrait bien se passer et que lorsque nous nous retrouverons alors nous aurons beaucoup de bonheur tous les deux.
Les mots me manquent pour exprimer la totalité de ma pensée mais je t’aime, encore et encore. Rien ne pourrait entraver l’amour que je porte envers toi ma chérie car je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort au fond de moi la preuve en est que j’ai presque les larmes aux yeux comme tout cet après-midi. Je sais que tu me dirais de ne pas pleurer, d’être fort et de penser aux moments merveilleux que je vais vivre là-bas et tu aurais raison, c’est pour cela que j’essaie d’extérioriser le plus que je peux. Vivement que je puisse entendre le son de ta voix au téléphone, cela me fera du bien et me redonnera du tonus.
J’embarque dans une heure, je vais me diriger tranquillement vers la salle d’embarquement.
Je posterai ceci dès que j’aurai une connexion internet qui me le permette.
à très bientôt mon cœur,
Ton myrmidon qui t’aime à la folie.
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